Zurich interactive

Découverte d’une Zurich multiple avec Laetitia. Même rythme, même énergie, mêmes intérêts : ce qu’il y a de bien à voyager avec ma fille, on sait qu’on sera plus ou moins sur le même mood.

Mission première : aller déposer mon vélo à la station de la gare. Impossible d’entrer dans le tram, alors je m’envole à deux roues dans les rues, suivant le flot des travailleurs, des étudiants et des « complet-veston casqués » qui se dirigent vers le centre.

Promenade matinale dans la vieille ville, Zurich se réveille.

Grossmünster avec les vitraux de Sigmar Polke[1], cafés, placettes.

Bibliothèque de la ville.

Nous admirons l’espace, la propreté, la mise en valeur, l’organisation impeccable, même la présence de la nature en ville, et nous comprenons aussi pourquoi c’est ici que (presque) tout se décide. Assurance, diront certains, arrogance pour d’autres, peut-être. Quoiqu’il en soit, l’on ressent ici une forme d’assise, de stabilité, mais dans le soin et la fantaisie.

N’oublions pas que c’est ici qu’est né le Dadaïsme au Cabaret Voltaire en 1916.

Nos pas nous conduisent ensuite vers les hauteurs, dans un quartier plus académique : le Rechtberggarten sur la Künstlergasse, à côté de l’Institut de Musicologie, puis l’Université, accolée à l’ETH.

Revenues en ville avec le funiculaire, nous avons marché vers le Kunsthaus (qui n’accepte pas le Passeport suisse des musées !), puis train direction Hardbrücke pour trouver des secondes mains.

Nous avons alors traversé le quartier gentrifié[2] de la Josephstrasse pour aller visiter le Museum für Gestaltung.

L’exposition Textiler Garten nous fait découvrir l’art textile : des structures puissantes et généreuses dans des teintes naturelles, reflet d’un art féminin à grande échelle, exigeant et doux.

Après une pause bienvenues pour nos jambes, nous avons été manger du côté de la Langstrasse, quartier interlope et populaire, dans un petit resto libanais visiblement apprécié, avant de terminer la soirée au Kino Xenix Bar, sur la Kanzlerstrasse, au son du reggae.

Ce matin, promenade et café du côté de l’opéra, sous un ciel bleu cyan, avant de prendre le train et rentrer chanter pour la Schubertiade avec Cantocello.


[1] Et non ceux de Chagall, qui sont en face, à la Frauenkirche que nous n’avons malheureusement pas visitée !

[2] Voir http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/gentrification

1 thought on “Zurich interactive

  1. Quel plaisir de découvrir tes magnifiques photos soignées et très interessantes et de lire tes textes si bien écrits. Tu nous suggères des idées de visites fabuleuses.
    Merci Isabelle.
    Amicalement,
    Michelle

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